Journée des citoyens d’honneur du Saugeais 2023

Le Dimanche 2 octobre 2023 avait lieu la traditionnelle journée du citoyen d’honneur de la République libre du Saugeais. Par amitié envers les gens du Saugeais, l’Archiconfrérie participe à cette journée depuis de nombreuses années. C’est l’occasion de retrouver nos amis du Saugeais, et cela nous permet aussi de nous retrouver entre nous (nous nous voyons trop peu dans l’année). Et puis, joignant l’utile à l’agréable, nous en profitons pour visiter cette très belle contrée et déguster toutes ses spécialités locales. Ceci pour répondre aux questions qui m’ont souvent été posées sur ce sujet.

Nous voilà donc partis pour le Saugeais, certains dès le vendredi mais la plupart le samedi. Pour diverses raisons, nous n’avons pas pu réserver à temps notre gîte à la Chaux de Gilley où nous avions l’habitude d’aller. Grosse déception ! Nous sommes donc allés dans un hôtel à l’entrée de Morteau. Très bien mais nous préférons largement le gîte. Fort heureusement Marie-Madeleine a réussi à le réserver pour l’année prochaine. Merci Marie-Madeleine.

Nous fûmes 18 au repas la veille au soir ; mais par un prompt renfort nous nous vîmes 19 en arrivant devant l’Abbaye de Montbenoit, Alain Madeleine nous ayant rejoint comme à son habitude. Arrivés sur place dès 9h30 nous avons formé une haie d’honneur devant l’Église. Ca impressionne les participants qui, en même temps, apprécient. A 10h30, le président est enfin entré dans l’Église suivi du garde Suisse, de la Famille des Yvelines, représentée par Pierre et Marie-Rose et enfin de l’Archiconfrérie. Nous sommes allés nous placer derrière l’Autel. De là, nous avions une vue imprenable sur cette belle Eglise, bondée ce jour là.

J’ai été fier d’entendre Jean-Pierre Joliot chanter le psaume 25 (si j’ai bien compris). Il a une très belle voix et dans l’Église, elle résonne avec plus de force. Un peu plus tard, le prêtre a eu un petit mot pour notre défunt ami Alain Robin. Quelques pas à la sortie de l’Église pour rejoindre la cérémonie au monument aux morts que beaucoup ont trouvé très émouvante. L’hymne du Saugeais a suivi la Marseillaise.

Ayant reçu de notre connétable la permission de démonter les Bannières, nous nous sommes empressés de nous exécuter avant de prendre la route direction la salle polyvalente de Gilley pour le vin d’honneur et le repas. On nous avait prévenus qu’il y avait des travaux et que les places de parking risquaient d’être chères. Je comprends pourquoi Pierre, notre chauffeur n’a pas confiance dans son copilote : j’ai trouvé le moyen de me planter, pourtant je connais le chemin depuis près de 12 ans : A gauche ! heu non c’est plus loin. Après un demi-tour nous avons dû laisser passer la longue file de véhicules qui se rendaient au même endroit que nous.

Le repas était délicieux mais un peu trop copieux. Jugez-en vous-même :

Charcuterie régionale et crudités
Croûte forestière aux morilles
Rôti et sa garniture
Jambon du Saugeais
Salade
Fromages régionaux
Délice du fournil Saugeais
Café
Champagne

Il y a eu 2 interruptions pendant lesquelles Simon Marquet, le nouveau président de la République du Saugeais, a remis la médaille de citoyen d’honneur à 8 personnes. Le président en a profité pour nous présenter les 2 nouveaux douaniers du Saugeais.

Petite explication : Jusqu’à il y a 2 ans, la présidence du Saugeais était assurée par Madame Georgette Bertin-Pourchet qui a suivi les traces de son papa puis de sa maman. Agée de plus de 85 ans et fatiguée, elle a préféré passer la main. Elle a reçu une quantité phénoménale de candidature. Finalement son choix s’est porté sur Simon Marquet qui est pourtant un étranger (Michel dixit) : il est issu d’un village situé à quelques kilomètres du Saugeais mais heureusement, sa femme est saugette. Simon a été reçu membre d’honneur de l’Archiconfrérie lors de notre précédent chapitre.

A la fin des nominations, Dimitri a chanté l’hymne national du Saugeais. Les années passées, à ce moment là, nous regrettions de ne pas connaître cet hymne et nous nous promettions de l’apprendre pour l’année suivante. Vous devinez la suite. Cette année, par contre, Alain y a pensé et nous a envoyé les paroles, ce qui nous a permis de chanter le refrain, pas les couplets. C’est déjà pas mal !

Une fois le repas terminé, nous avons retroussé nos manches pour aider à tout ranger. Les forts rangent la salle pendant que nous autres lavons les verres à la main. Cette année, il y avait moins de monde que d’habitude : un peu moins de 350 invités. A raison d’au moins 3 verres par personnes, ça en fait tout de même beaucoup à laver. J’ai été très surpris de voir les 2 nouveaux douaniers participer activement à ce rangement. Une fois tout rangé, nous nous sommes remis à table (un peu moins de 60 personnes) pour la traditionnelle et délicieuse soupe à l’oignon puis les restes dont tranche de jambon du pays, fromages du terroir et dessert.

C’est assez fatigués mais heureux que nous sommes rentrés nous coucher. Le lendemain matin, nous étions un peu moins performants que les années passées. Nous sommes allés à pied au musée de l’horlogerie en fin de matinée. Pas très loin (ouf !) de notre hôtel : à peu près 500 mètres. Avant ça nous avons fait une découverte gênante : l’un de nous, je devrais dire l’une de nous, a embarqué, la veille, le téléphone de quelqu’un croyant (?) que c’était le téléphone de l’un de nous. Après maints essais nous avons réussi à avoir un ami de la personne en question. C’est le premier ministre en personne qui est venu le chercher. Très sympa ce monsieur.

L’après midi nous sommes allés à l’atelier du jouet, parce que beaucoup d’entre nous voulait acheter quelques trucs en bois. Nous avons terminé l’après-midi à la ferme d’Antan, un musée qui comme son nom l’indique regorge d’objets du siècle dernier. Il a brûlé en 2015 mais les habitants du coin ont généreusement donné tous les objets et machines agricoles que l’on peut voir dans ce musée. Le mardi après-midi, fatigués sans doute, nous nous sommes contentés d’aller acheter charcuteries et fromages à Montbenoit, capitale du Saugeais, plus proche que l’artisan chez qui nous avions pris l’habitude d’aller.

Est arrivé, hélas, le jour du départ. Par nostalgie Alain et moi avons proposé que nous passions par la Chaux de Gilley où se trouvait notre gîte. En effet, samedi nous étions allés directement de Besançon à Morteau, chemin qu’on ne connaissait pas et qui était beaucoup moins typique que notre chemin habituel. Ca nous a manqué et nous voulions montrer notre gîte à Marie-Rose.

J’avais prévu de vous parler de la naissance du Saugeais mais finalement j’ai trouvé un site qui en parlera bien mieux que moi.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/haut-doubs/dans-le-doubs-la-republique-du-saugeais-a-75-ans-on-vous-raconte-l-incroyable-histoire-de-cette-republique-qui-n-est-pas-que-folklore-2622872.html

Laisser un commentaire