Présence à Angy de l’Archiconfrérie de Saint Sébastien à la remise des prix du Bouquet provincial 2018
L’Archiconfrérie avait reçu une invitation en bonne et due forme. Il n’était donc pas question de ne pas y aller. Comme notre Connétable avait un autre engagement, un appel à volontaires a té lancé et finalement, ce sont deux Archers-gardiens (Alain Bellwo et Michel Sall) et une dame de St Sébastien (Marie-Claude Gerbaud) qui ont fait le déplacement ; Michel et Alain dans une voiture et Marie-Claude accompagnée d’un archer de sa compagnie dans une autre.
Après une heure un quart de route ponctuée de quelques surprises « GPSesques » nous sommes arrivés en avance et avons été chaleureusement accueillis par la Compagnie d’Angy. Et, bien sûr, nous avons retrouvé pas mal de connaissances et amis du tir à l’arc et de la chevalerie d’arc. Le temps était clément : frais (surtout quand on a une cape) et ensoleillé. L’idéal.
Vers 14 heures 30, nous nous sommes retrouvés dans la salle multifonctions de la mairie d’Angy en compagnie d’environ cent cinquante personnes. La température de la salle était déjà moins fraiche. Nous avons monté notre bannière et l’avons installée sur l’estrade avec les autres bannières.
Surprise : le Secrétaire général de l’ACSS a été invité à faire partie des officiels et à monter sur l’estrade. Comme il était le plus ancien dans le grade le plus élevé, il a accepté.
La séance a commencé vers 15 heures par les discours traditionnels de la Mairesse (chevalier d’arc et mère du Capitaine), du Sénateur, de la Directrice du Musée de l’Archerie, du Responsable des traditions de la FFTA et du Capitaine.
Puis la longue, très longue, remise des prix a suivi. De temps en temps, le Secrétaire se voyait confier des enveloppes à remettre à des lauréat(e)s ou leurs représentant(e)s. Le Président de la Ronde Ile de Frances et le Président de la Famille des Chevaliers des Rondes de Picardie ainsi que les autres officiels en ont fait autant. La fatigue due à la station debout et la température augmentaient progressivement mais il fallait garder la cape.
Le capitaine a offert la moitié des bénéfices au Lions clubs et son représentant a fait un rapide discours de remerciement et de présentation du Lions clubs. Le capitaine d’Angy en a été fait membre.
A 17 heures, nous avons pu enlever la cape et prendre un verre. Bien sûr, il n’était pas possible de s’esquiver discrètement. Donc après les échanges amicaux et les remerciements, nous avons rangé la bannière et nous sommes repartis par la route vers 18 heures. Sauf que tous les quatre, nous avons suivi les recommandations des autochtones et n’avons pas repris le même chemin qu’à l’aller. Dommage, car ce samedi soir là, il y avait déjà des retours de vacances ou alors certains « gens du Nord » allaient faire un tour à Paris. Résultat : « confiture de trafic » (traffic jam). A 20 heures, j’étais chez moi et Michel un quart d’heure plus tard.
L’Archiconfrérie a été à l’honneur, fort probablement parce que nous avons présenté notre relique le jour du Bouquet. Je pense que, désormais, il faudra prévoir d’ajouter la remise des prix du Bouquet à la liste de nos « sorties ».
Alain Bellwo.